jeudi 28 juin 2007

Activités du Club de la Presse Arabe de janvier à juin 2007.


Mardi 23 janvier 2007
Conférence de presse à l'occasion de la parution le 25 janvier du livre collectif dirigé par Franck Mermier et Elizabeth Picard "Le Liban, une guerre de 33 jours"



Mercredi 24 janvier 2007
A la veille de la conférence internationale de Paris sur le soutien au Liban (Paris III), le Premier ministre du Liban, Fouad Siniora, nous en a présenté les enjeux.



Vendredi 9 février 2007.

Conférence de presse de Abdel Rahmane Bin Hamad Al Atiyya, Secrétaire général du Conseil de Coopération des pays du Golfe (CCG) sur les enjeux et défis de la région du Golfe et du Moyen-Orient



Vendredi 09 février 2007

Conférence de presse de Roland Dumas, ancien ministre des Affaires étrangères à l'occasion de la parution de son dernier ouvrage, "Roland Dumas : acteur et témoin"

Lundi 12 février 2007
Le Turban et la Rose - journal inattendu d'un ambassadeur à Téhéran: à ladécouverte d'un autre Iran" - Conférence de presse de l'auteur, FrançoisNicoullaud, ancien ambassadeur




Mardi 20 février 2007

Le rôle américain au Moyen Orient : nouvelle guerre froide sur fond de crises régionales ?

Thierry de MontbrialDirecteur général - Fondateur de l'Institut français des relations internationales (Ifri)



28 février 2007

Dîner avec Jack Lang au restaurant Fakhreddine.




16 mars 2007
Hommage à Joseph Samaha.Journaliste libanais, ancien rédacteur en chef d’Al Hayat puis directeur en chef d’Al Akhbar




20 mars 2007.
Abdel Bari AtwanRédacteur en chef du journal panarabe Al-Quods"Al-Qaïda : stratégie au Moyen-Orient et en Occident" - Conférence de presse de Abdel Bari Atwan, Rédacteur en chef du journal panarabe Al-Quods




Lundi 02 avril 2007

Conférence de presse de M. Ziad Abu Amr, Ministre palestinien des Affaires étrangères



Mercredi 4 avril

Dîner avec le Général Pellegrini, AncienCommandant de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).


19 avril 2007
"La mouvance djihadiste au Maghreb : évolutions et enjeux" - Conférence de presse de Dominique Thomas, chercheur à l'EHESS



Mardi 29 mai 2007

Les élections législatives algériennes et après ?Mme Mohsen Finan, Chargée de recherche, unité Maghreb /Moyen-Orient à l’IFRIM. Benjamin Stora, Professeurs des Universités et historien





Mardi 29 mai 2007

Comment sortir le Liban de l'impasse? Conférence de presse du Général Michel Aoun





Lundi 11 juin 2007

L'après Blair - Bilan et perspectives de la diplomatie britannique au Proche et Moyen-OrientDr Bruno L.G. CarréChercheur associé à l'IRISFrédéric Charillon, Professeur des Universités en Sciences Politiques



Mercredi 20 juin 2007.

L’Union méditerranéenne : pour quoi faire ?- Jean-Louis Guigou, Délégué Général de l'IPEMed - Ghazi Hidouci, Ancien Ministre algérien de l'Economie et des finances (1989 -1991) Jean-Paul ChagnolleauProfesseur des Universités, Rédacteur en Chef de "Confluences-Méditerranée".



Mercredi 27 juin

Conférence de presse de M. Siniora, premier Ministre libanais.

mardi 26 juin 2007

L’Union méditerranénne : pour quoi faire ?

Mercredi 20 juin 2007.

« Le temps est venu de bâtir ensemble une Union Méditerranéenne». C'est en ces termes, que s'est exprimé Nicolas Sarkozy, le jour de son élection à la Présidence de la République française précisant que ce projet devra être un « trait d'union entre l'Europe et l'Afrique ». Quelles seraient les finalités de cette Union méditerranéenne et quels en devraient être les contours ?


C’est pour répondre à ces interrogations que le CPA a invité le 20 juin dernier M. Guigou, Délégué Général de l'Institut de Prospective Economique du Monde Méditerranéen (IPEMed), M. Chagnolleau, Professeur des Universités, Rédacteur en Chef de "Confluences-Méditerranée" ainsi que M. Hidouci, Ancien Ministre algérien de l'Economie et des finances de 1989 à 1991 et Président de l'AITEC (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs en Economie).

A l’heure où d’autres blocs géographiques ont déjà tenté l’expérience d’une unification politique et économique (ex. de l’Amérique du Sud avec la Communauté andine ou le MERCOSUR), l’Union méditerranénne est une nécessité, selon M. Guigou,. L’UM serait ainsi une « question de survie pour l’Europe et les pays arabes », les premiers disposant de savoir faire et les second de ressources naturelles et humaines. Les deux rives ayant ainsi tout intérêt à se compléter. Cette UM reposerait sur trois piliers principaux : la sécurité, l’écologie et le co-développement. Afin d’éviter de tomber dans les travers du processus de Barcelone, l’UM serait réduite aux pays bordés par la Méditerranée, exception pouvant être faite pour la Jordanie et le Portugal. M. Guigou conçoit cette Union à l’image de la Communauté économique du Charbon et de l’Acier (CECA), prélude à l’unification politique europénne. M. Chagnollaud a apporté un bémol à cette aspiration en précisant que la CECA a pu voir le jour car la paix avait été instaurée au préalable en Europe, ce qui est loin d’être le cas au Proche Orient. L’établissement d’un climat de paix dans la région et plus précisément le règlement du conflit israélo palestinien est la condition sine qua non à la création de l’UM qui ne se doit pas d’être une union purement économique ont soutenu, tour à tour, Messieurs Chagnollaud et Hidouci.

L'après Blair - Bilan et perspectives de la diplomatie britannique au Proche et Moyen-Orient

Lundi 11 juin 2007








Les élections législatives algériennes et après ?

Mardi 29 mai 2007.


Intervenants

- Khadija Mohsen FinanChargée de recherche, unité Maghreb / Moyen-Orient à l’IFRI

- Benjamin StoraProfesseurs des Universités et historien

Les Algériens viennent de reconduire, dans l’indifférence, la majorité parlementaire qui était déjà en place. Le nouveau parlement se mettra rapidement au travail pour modifier la Constitution et permettre au Président Bouteflika de se présenter à un troisième mandat en 2009. Comment saisir l’impact de ces élections législatives sur la vie politique algérienne ? Quelles incidences auront-elles sur la pratique du pouvoir ? Donneront-elles naissance à de nouvelles alliances ou bien tout est-il verrouillé de l’intérieur ? Va-t-on vers une présidentialisation accrue du système politique algérien ? Et qu’en est-il de la façon de traiter la résurgence du terrorisme sur le sol algérien ? Enfin, devra t’on s’attendre à des changements dans la politique algérienne à l’égard de l’UMA ou de la France ?"




lundi 25 juin 2007

Conférence de presse du Général Aoun


A l'occasion de la sortie de son livre "Une certaine vision du Liban" aux éditions Fayard, deux ans après son retour d'exil parisien, le général Michel Aoun, président du groupe "réforme et changement" au Parlement libanais, a exposé au CPA son point de vue pour remédier à la situation actuelle de blocage des institutions libanaises.

Mardi 29 mai 2007



Lettre ouverte à notre futur(e) Président(e)



Lettre ouverte à notre futur(e) Président(e) de la République sur le rôle de la France dans le monde. Pascal Boniface.
Lundi 21 mai 2007.

A l'occasion de la parution de la Lettre ouverte à notre futur(e) Président(e) de la République sur le rôle de la France dans le monde, le Club de la presse arabe à Paris a accueilli Pascal Boniface, directeur de L'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS). La campagne de Nicolas Sarkozy avait pour mot d’ordre le « changement » et la « rupture ». Ces impératifs s’appliqueront ils à la diplomatie française ? Telle est la question soulevée par M. Boniface et à laquelle il s’est efforcé de répondre après avoir souligné que la politique étrangère a très peu été évoquée dans les débats précédant les élections.


A en croire M. Boniface, un changement de ton a accompagné le passage de Nicolas Sarkozy du statut de candidat à celui de Chef de l’Etat. C’est en ce sens qu’il parle de « Sarkozy 1 » et « Sarkozy 2 ». Son discours du 6 mai, faisant suite à l’annonce des résultats des présidentielles, illustrerait cet « adoucissement ». S’agit-il là d’un « virage tactique » ? M. Boniface soulève la question sans véritablement y répondre précisant que quoi qu’il en soit il est difficile de rompre la politique étrangère d’un pays. Toujours est il que, selon le Directeur de l´IRIS, M. Sarkozy, une fois elu, adopte le langage traditionnel d’un Chef d Etat francais.


M. Boniface a ainsi mis en garde contre les préjugés entourant la politique étrangere francaise telle qu elle pourrait être sous la Présidence de Nicolas Sarkozy rappelant que celle de Francois Mitterrand avait déja étonné. Reputé « israelophile », Francois Mitterrand n’avait pas pour autant rompu avec le monde arabe et est allé jusqu’à sauver « par trois fois Yasser Arafat ». Reputé atlantiste, Nicolas Sarkozy a precisé qu être amis ne signifie pas être d’accord sur tout. Si le nouveau President adoptera un style qui lui est propre, une « continuite globale » devrait être respectée qui ne pourra être inflechie que par les seuls « intérets de la France ». Si le nouveau President a, ainsi, clairement fait comprendre qu’aucune repentance, « forme de haine de soi», ne sera prononcée, il n’a pas manqué d’affirmer sa volonté de maintenir les relations privilegiées qui unissent la France au Maghreb émettant meme le souhait de batir une « Union Mediterranéenne », thème d’un autre débat du CPA.


Quelle politique arabe après Chirac ?

Conférence à l'initiative de l’Association des femmes arabes de la presse et de la communication

Vendredi 11 mai 2007

Quelle politique arabe après Chirac ?


L’élection de Nicolas Sarkozy a fait couler beaucoup d’encre aussi bien en Israël que dans les pays arabes, les uns se réjouissant de l’arrivée au pouvoir d’un homme ayant des ancêtres juifs, les autres s’interrogeant sur l’avenir de ce que l’on a désormais pris l’habitude d’appeler « la politique arabe de la France ». Si selon le communiqué officiel, Nicolas Sarkozy aurait, lors d’une conversation téléphonique avec Ehoud Olmert, le 7 mai, déclaré : « Je suis un ami d'Israël et Israël peut toujours compter sur mon amitié», la rencontre de Sarkozy avec Saad Hariri, à Paris, le 10 mai apaise quelque peu les diplomates et journalistes arabes qui restent néanmoins sceptiques quant à la connaissance et à l’affinité du nouveau Président avec le monde arabe.

C’est dans ce contexte, à quelques jours de la passation du pouvoir entre le « Docteur Chirac », pour parler comme le défunt Arafat et « l’ami d’Israël » qu’a eu lieu au CAPE, le 11 mai, à l’initiative de l’Association des femmes arabes de la presse et de la communication, une conférence consacrée au bilan et aux perspectives de la « politique arabe de la France ». M. Charles Saint Prot, directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques (OEG) à Paris, a exposé les thèses qu’il défend dans le dernier numéro de sa revue Etudes géopolitiques, consacrée au sujet*.

M. Saint Prot voulant dresser un bilan de la « politique arabe de la France » l’a fait remonter, de façon assez étonnante, à l’alliance gauloise avec Hannibal contre les Romains, lors de la seconde guerre punique pour dresser ensuite un rapide bilan de cette politique sous Chirac qui a « toujours été favorable à l’union arabe », comprise comme coopération interarabe, laquelle si elle existait faciliterait les relations françaises avec le Maghreb et le Moyen Orient.

L’essentiel de l’intervention de M. Saint Prot a tenté de dresser un aperçu de ce que sera la future diplomatie française dans la région. Le directeur de l’Observatoire d’Etudes Géopolitiques s’est voulu, d’entrée rassurant, soutenant qu’il est impossible d’infléchir brutalement une politique étrangère. Pour être efficace, cette diplomatie devra « se démarquer de la politique étrangère américaine » non pas dans un esprit de contradiction mais d’affirmation de son désaccord, M. Saint Prot notant au passage que Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à dire qu’être « ami » des Etats-Unis n’empêche pas de « penser différemment ». Les trois dossiers « principaux » de la région sont tout d’abord l’Iraq où la double « ingérence » américaine (150 000 soldats américains sont présent en Iraq) et iranienne (environ 800 000 Iraniens se sont installés en Iraq depuis 2003) crée un climat de chaos généralisé dans le pays. Le deuxième grand dossier auquel devra continuer de s’atteler le Quai d’Orsay est le conflit israélo palestinien. Il serait judicieux, a soutenu M. Saint Prot, que la France soutienne le plan de paix arabe tel qu’il a été présenté au Sommet de Riyadh, en mars dernier, et qui est, selon son appréciation, « le seul plan viable qui existe à ce jour ». Enfin, les relations franco-libanaises devront « faire fi des amitiés personnelles » pour entamer un dialogue avec toutes les parties. Des problématiques restées à ce jour secondaires à l’image de la question des réfugiés palestiniens, des fermes de Chebaa ou encore de la violation quotidienne de la souveraineté libanaise devront être évoquées avec plus de vigueur.

L’ensemble des questions posées à l’intervenant à l’issue de la conférence se sont axées sur les perspectives de la « politique arabe de la France » trahissant ainsi des peurs et un scepticisme qui n’est pas sans rappeler celui de la presse arabophone évoqués plus haut. A la question de savoir si le Hezbollah risquait d’être considéré désormais comme une organisation terroriste, M. Saint Prot après avoir remis en cause sérieusement le sérieux de ce genre de liste et ne disposant pas d’informations nécessaires pour répondre à la question posée, a déploré que les élections démocratiques ayant porté au pouvoir le Hamas en Palestine et fait entrer au gouvernement des membres du Hezbollah puissent être contestées par des pays occidentaux. A une question sur le rôle que pourraient jouer les Franco-arabes, M. Saint Prot a insisté sur le fait que ceux-ci représentent un poids électoral réel et devraient, pour autant, se manifester davantage en intervenant auprès des hommes politiques à l’image de la communauté arménienne. La question du Sahara occidental a été enfin soulevée. Après avoir qualifié cette affaire de « lamentable » a soutenu que la position française devrait rester « pro marocaine », le monde arabe n’ayant, selon lui, pas besoin d’une « démultiplication » d’Etats.

* La politique arabe de la France suivi de Les perspectives économiques des relations franco-arabes par Saleh Al Tayar. Etudes géopolitiques 7. Observatoire d’Etudes Géopolitiques. 18 euros.

Présentation du CPA

Fondé en juillet 1999, le Club de la Presse Arabe est une association Loi de 1901.

Créé à l'initiative de journalistes et de spécialistes de la communication désireux de contribuer, grâce à leur connaissance approfondie et vécue du monde arabe et de l'Europe, à la compréhension mutuelle des deux mondes, cette association se veut :

- une structure fonctionnelle au service de l'information et de la communication entre le monde arabe d'un côté, la France et l'Europe de l'autre ;

- un outil de coopération médiatique et culturelle entre ces deux aires de civilisation ;- un cadre de rencontre, de dialogue et d'échange entre les décideurs politiques, économiques et culturels des deux mondes ;

- un forum, une tribune et un espace de réflexion permettant aux décideurs dans le Mondes Arabe, en France et en Europe, de mieux se connaître et de faire parvenir leurs messages respectifs aux uns et aux autres en s'adressant directement aux plus représentatifs des médias arabes et européens concernés (presse écrite, radio, télévision…).Comptant un nombre représentatif de journalistes et de directeurs de presse en France, cette association s'emploie à mettre en œuvre ces objectifs par l'organisation périodique de rencontres informelles, de conférences de presse, de tables rondes, de symposiums et toutes autres manifestations médiatiques adéquates.

Club de la Presse arabe à Paris
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Michel Bounajem, Président du CPA
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